En Balade avec toi
La légende des plaines
Il pleut dehors
Le monde s’endort un peu
Il pleut encore
J’ai de la nuit dans les yeux
Il pleut si fort
et ma mémoire en feu
Ramène au port
L’enfance et quelques bleus
Où le froid me mord
Dans un pays sans dieux
Je rêvais très fort
de tes étés merveilleux
De chercher l’or
dans tes montagnes en feu
Marignane, je m’endors
Mes frères, du vert du bleu
Refrain
C’est la légende des plaines d’où j’attends le silence
L’ultime fantaisie du vent qui « ravage » les palmes
Convergence des mondes, la forge de l’absence
Terre, Océan, Rumeur : le cri de milliards d’âmes
C’est la légende des plaines où tout commence et finit
Où plane le fantôme d’un monde en sursis
La source étrange des rêves dans l’humide lumière
Ou tout se reconstruit des falaises de lave : cascades premières
Le matin efface
les étoiles il fait frais
Alors je passe
Ce pull détricoté
La brume glisse
sur l’étrange rempart
Dans le calice
café noir et je pars
le jour renaît
Et moi je m’exaspère
Un peu gêné
Le long des gouffres amers
L’air est si léger
Que je me sens étranger
vers les landes à Genêts
Je monte me retrouver
Au refrain
De mes Amors
restent les contre-feux
Je m’ennuie à mort
Le calme me fait vieux
Parfum d’Arum
Mon rire sur le Bifrost
de Bébours à Rome
Je prie aux avant-postes
Il pleut dehors
Le monde s’endort un peu
Il pleut encore
J’ai de la nuit dans les yeux
Il pleut si fort
j’ aime les gouttes de pluie
qui jouent à trompe-la-mort
Sur le toit de ma vie